Le réseau de chaleur alimentera Grande-Synthe en 2020

Lors de la première journée des Assises européennes de la transition énergétique (qui rassemble plus de 2500 congressistes au Kursaal de Dunkerque), le doublement du réseau de chaleur urbain a été officialisé par la Communauté urbaine de Dunkerque, ArcelorMittal et Engie France BtoB. A l’automne 2020, l’équivalent de 3000 logements supplémentaires sera alimenté en chauffage et en eau chaude sanitaire grâce à l’énergie dégagée par les installations industrielles d’ArcelorMittal.

« De la chaleur sort d’Arcelor et est perdue, pourquoi ne pas se chauffer grâce à elle ? Cela paraît simple, la transition énergétique. » Ce mardi 22 janvier 2019, lors des Assises européennes de la transition énergétique, Patrice Vergriete, président de la CUD, se félicitait de la signature d’une convention liant l’intercommunalité à ArcelorMittal et Engie France BtoB. Un acte qui officialisait le lancement du programme de doublement du réseau de chaleur.

 

Le réseau de chaleur, c’est quoi ?

 

Depuis 1982, la chaleur issue des installations industrielles d’ArcelorMittal est récupérée pour alimenter en chauffage et en eau chaude sanitaire l’équivalent de 16 000 logements aujourd'hui. Les 40 km de canalisations chauffent 4 000 logements collectifs sociaux et 2 000 logements collectifs privés. Sans oublier de nombreux équipements publics de l’agglomération, du centre hospitalier à la piscine Guynemer en passant par des bâtiments scolaires ou encore l’hôtel communautaire.

Lancement du doublement du réseau en 2020

 

La CUD entend rapidement doubler la taille de ce réseau et alimenter 12 000 logements supplémentaires dans d’autres villes de l’agglomération dunkerquoise. La première étape de cette ambition passe par Grande-Synthe, dont la polyclinique, des immeubles d’habitations, ainsi que des ateliers et des bureaux municipaux (l’équivalent de 3 000 logements) seront chauffés dès l’automne 2020 par l’énergie récupérée chez ArcelorMittal.
Le contrat de délégation de service public, signé ce mardi 22 janvier 2019, confie à Engie Cofely et à la SEM Energies Hauts-de-France la charge de concevoir, de réaliser et d’exploiter le nouveau réseau durant six ans. Soutenu par l’ADEME et l’Europe, ce chantier démarrera en octobre 2019.

Moins de CO2 rejeté dans l’atmosphère

 

Grâce à la valorisation des gaz produits lors de la fabrication de l’acier, 26 000 mégawattheures d’énergie seront distribués via les 15,5 km de réseau supplémentaires. Ce bel exemple d’économie circulaire, signe fort de l’engagement des signataires de la convention dans le projet Territoires d’Innovation visant à accélérer la transition énergétique, permettra d’éviter un rejet annuel de 5 500 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

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