Adjointe à la maire de Paris, Audrey Pulvar est venue découvrir le réseau de transport dunkerquois avec la casquette de fondatrice d’Île-de-France en commun, mouvement qui rassemble plusieurs forces politiques de gauche (PS, Place Publique, Allons enfants, PRG…) dans l’optique d’une candidature aux prochaines élections régionales. 

« J’ai suivi avec beaucoup d’attention le projet dunkerquois » 

Convaincue du bien-fondé de la gratuité des transports en commun, Audrey Pulvar a donc nourri sa réflexion de future candidate en découvrant les réalités du réseau gratuit pour tous en compagnie de Patrice Vergriete, président de la CUD. « Je m’intéresse depuis longtemps à la question de la transformation des mobilités, a-t-elle souligné lors de sa visite. J’ai donc suivi avec beaucoup d’attention le projet dunkerquois car c’est un sujet permanent pour les Franciliens et une difficulté majeure pour la majeure partie d’entre eux. Nous devons imaginer comment en faire de même en Île-de-France, en travaillant d’abord en amont sur l’extension de nos lignes. »

Suite à son déplacement dunkerquois, Audrey Pulvar a indiqué « avoir apprécié l’amélioration des conditions de travail des conducteurs et conductrices de bus, le renforcement du lien social entre les usagers et l’amélioration du pouvoir d’achat des habitants de l’agglomération ». 

Un bus gratuit toujours plus prisé par les Dunkerquois 

Car l’instauration en septembre 2018 de la gratuité pour tous a attiré l’attention des collectivités françaises et européennes, comme le prouve le passage à la gratuité partielle des métropoles de Montpellier et de Nancy. Redevenue innovante, l’agglomération dunkerquoise invente la ville de demain, en mettant en œuvre des politiques qui protège notre environnement tout en renforçant le pouvoir d’achat des habitants.
« Nous avons réussi à changer les comportements en matière de mobilité, a expliqué Patrice Vergriete à Audrey Pulvar. Après avoir doublé le nombre d’usagers du transport en commun, nous voilà aujourd’hui dans les bons élèves, grâce à l’amélioration du réseau DK’Bus et à l’engagement de ses salariés. Si la gratuité a fait beaucoup causer et nourri beaucoup de préjugés, c’est aujourd’hui un succès : la moitié des nouveaux passagers ont lâché leur voiture, les bus sont devenus des lieux de vie et de brassage social, et nous avons permis à tous les habitants de se déplacer gratuitement tout en leur redonnant du pouvoir d’achat car la voiture est très chère. » 

Et l’effet gratuité est durable puisque le réseau dunkerquois est le seul de France à avoir connu une progression de fréquentation cette année, preuve de la confiance qu’il suscite auprès des habitants du Dunkerquois malgré la crise sanitaire.